Pour fonctionner ce système doit posséder évidemment une cartouche d'oxygène à 95% munie d'une valve déclenchée par les aspirations du consommateur. Le glouglou des barboteurs s'arrêtant évidemment entre chaque aspiration. Chaque cartouche, dissimulée dans la desserte, doit être préalablement remplie avec un surpresseur qui s'adapte à un concentrateur de dernière génération, pouvant fonctionner 24H sur 24H, permettant de remplir des cartouches toutes les 2 heures (2 heures de chargement continu pour 7 heures de déchargement en discontinu, en moyenne).
On peut désormais imaginer des établissements proposant une vingtaine de ces dispositifs participant alors à l'oxygénation et l'aromatisation des lieux (depuis la suppression des odeurs de fumée de cigarettes subsistent les odeurs sui generis pas souvent agréables des clients faisant ressembler les salles de jeux ou de discothèques de plus en plus à des salles de sport dégageant des effluves d'aisselles voire des odeurs plus suffoquantes) puisque le système élaborant l'oxygène peut alors être extériorisé, l'unique gaz dégagé par le dispositif dans les locaux ne sera donc plus que le seul "oxygène". L'environnement y gagne sur 2 tableaux...
Ce système demande sans doute un investissement plus élevé au départ, notamment au niveau du concentrateur-surpresseur permettant de recharger à 200 bars de pression les cartouches de chaque "OXYGENIERE®" , version de bar à oxygène désormais complètement autonome.
Dans les grandes villes (essentiellement PARIS et LYON pour commencer) on peut imaginer prendre un abonnement comme pour la téléphonie mobile pour disposer, chez soi ou dans son établissement, de mini-bar à oxygène (oxygénière) fonctionnant non pas avec un encombrant concentrateur à oxygène, mais avec une cartouche d'oxygène toujours à 95% rechargeable à une centrale de remplissage autant de fois que nécessaire. Cette cartouche se recharge en 2 heures pour une utilisation en mode discontinu de 7 à 8 heures. C'est l'avantage de la chicha individuelle qui fonctionne uniquement quand on tire sur le tuyau (l'aspiration déclenche l'ouverture par dépression de la valve de la bouteille qui va permettre le barbotage de l'oxygène dans le flacon comme sur la photo). Comme pour les abonnements de téléphonie mobile, on ne paiera que quelques euros pour disposer du matériel contre un engagement minimum par exemple de 2 ans d'abonnement au service. Pour à peine 100 € de prélèvement bancaire mensuel automatique /unité cela vaut largement la peine de s'équiper de ce nouveau matériel pour ouvrir en toute légalité des bars à chicha... à oxygène.